On utilise de l’encre de Chine car elle est indélébile et c’est obligatoire pour la mise en couleurs à l’aquarelle.
3 – Le masquage
Après avoir mis en place le contexte (simple ici, quelques plans montrant des collines) les parties à réserver sont masquées avec une solution de caoutchouc liquide.
Je me suis récemment essayé aux crayons de couleur. J’ai choisi pour thème des marines. J’ai travaillé par petits coups de crayon, un peu inspiré des impressionnistes.
Je viens de réaliser mes premières trichromies en moyen format. Une jolie Citroën rouge a bien voulu poser pour moi.
Les clichés ont été réalisés avec un Mamiya 7 II, un 80 mm et une pellicule Ilford HP5 exposée à 400 ISO.
Les filtres utilisés sont les Cokin R, V, B pour noir et blanc.
J’ai exposé à + 2 diaphragmes pour les clichés rouge et vert et + 3 pour le cliché bleu.
J’ai développé dans de l’Ilford ID11, en sous développant de 10 %. J’ai ensuite numérisé les négatifs sur un Epson Photo 3170 en 3200 ppp, puis réduit les images à 320 ppp pour le travail final.
Première constatation : le plus difficile n’est pas le travail sur la colorimétrie, c’est la superposition parfaite des trois images ; il faut vraiment des prises de vue identiques, sous peine de voir apparaître de fâcheux artéfacts chromatiques.
Chercher un style, chercher la beauté, l’émotion ; l’Image est un labeur, mais quel bonheur ! Pour ce modeste travail de recherche photographique, j’ai choisi l’atmosphère particulière de Royan à l’approche de Noël.