La pratique du laboratoire est avant toute chose un plaisir. Ceux qui ont eu l'occasion de le pratiquer, à l'école par exemple, se souviennent sûrement des instants où l'image a commencé d'apparaître dans la cuvette du révélateur, dans l'ambiance un peu mystérieuse de l'éclairage rouge.
Mais il y a une autre bonne raison de développer soi-même ses pellicules, notamment en noir et blanc, je veux parler de la qualité du rendu obtenu. En effet, ce dernier étant propre au type de pellicule et à l'option de traitement choisie (le "couple pellicule-révélateur"), la variété des résultats est considérable, et si l'on rajoute à cela la diversité des choix offerts au tirage sur papier, on se retrouve alors avec une palette créative quasiment infinie.
Le développement consiste à révéler l’image latente formée par l’insolation de la surface sensible de la pellicule lors de la prise de vue. Le développement doit être suivi d’un fixage garantissant la pérennité de l’image.
En noir et blanc, le traitement du négatif influe très sensiblement sur le rendu obtenu, contrairement à la couleur, dont les résultats sont relativement stables. Il convient donc de bien connaître les particularités de chaque révélateur utilisé, et ceci pour chaque émulsion, c’est-à-dire de ce que l’on appelle le « couple pellicule-révélateur ».
Le développement est d’autant plus important qu’il n’est plus possible de revenir dessus lorsqu’il est terminé. Même s’il existe quelques moyens de rattraper un négatif au moment du tirage, il ne faut toutefois pas espérer obtenir une image parfaite à partir d’un négatif mal exposé et/ou mal développé.
Par conséquent, on essaiera dans tous les cas de développer correctement une émulsion.
En attendant mieux, je mets à votre disposition une documentation d'époque éditée par la société Ilford et présentant le processus de développement d'un film noir et blanc.
Le tirage noir et blanc est destiné à obtenir une image noir et blanc à partir d’un négatif. Cette opération est souvent appelée agrandissement, car l’image présente sur le négatif est en général agrandie de plusieurs fois sa surface. Il est toutefois fort possible d’effectuer un tirage non agrandi, par exemple à partir d’un négatif de grand format, voire même de réduire la taille de l’image.
Lors du tirage, l’image négative est inversée : les blancs du négatif qui laissent passer la lumière forment des noirs sur le papier alors que les noirs, qui la retiennent, forment des blancs ; les nuances de gris étant fidèlement reproduites selon le même schéma.
Je mets à votre disposition une documentation éditée par la société Ilford et présentant le processus de tirage d'une photo noir et blanc.
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Nota
Un lien pour ceux qui écoutent les discours alarmistes sur la disponibilité des films, produits et matériels de laboratoire :
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